Un super séjour à la côte belge avec Vadek vient de se terminer, et nous avons pu au moins nous faire une partie de Tactique avec le matos de voyage : plateau de jeu de Mémoire44 et figurines de Risk
Et bien c'est sûr, c'est moins joli que de vraies figurines peintes, mais ça reste sympa et c'est jouable!
Une première partie avec les règles de base, et uniquement les caractéristiques nationales. A ce sujet, il faut utiliser l'ensemble des règles avancées pour les jouer, à moins de ne pas avoir de soucis avec une partie déséquilibrée. Dans notre cas, Vadek jouait Français (Cmdt de 5 au lieu de 4, artillerie bouge d'une case sup et 2 unités d'infanterie légère en plus) tandis que je quittait mes fiers impériaux pour des Autrichiens (Unités de cavalerie légère à 3 éléments au lieu de 2... le ratio est clairement en ma défaveur, j'aime le souligner
)
Au niveau du format, nous avons fait avec les moyens en figs disponibles, et ça donnait donc :
6 unités d'infanterie lourde
2 unités d'infanterie légère (4 pour les Français)
2 unités de cavalerie légère
2 unités d'artillerie lourde
La bataille!
Vous pouvez voir le placement du plateau de jeu et des unités sur la photo, les Français offrant un flanc droit important, avec l'artillerie et sa cavalerie, et un second paquet d'unités d'infanterie à gauche, avec un centre très dégarnit. En face, les Autrichiens offraient une ligne d'infanterie à gauche et au centre, avec l'artillerie à droite et la cavalerie en réserve au centre.
Le début de la bataille vit les troupes de la droite française s'élancer vers le centre du champs de bataille, et accueillies par quelques boulets de canon autrichiens, sans trop de dommage. L'infanterie blanc crème s'avança en ligne droite, de façon à se couvrir dans la forêt en bordure de la route, et à se préparer à l'assaut français.
Comme souvent à Tactique, lorsqu'un secteur du champs de bataille semble prêt à s'embraser en de furieux et indécis combat, l'action se porte en des endroits moins cruciaux... et on vit ainsi la prise du village le long de la route par les unités d'infanterie autrichiennes, ensuite repoussés avec de lourdes pertes par l'action conjointe de l'artillerie et de l'infanterie française, sévèrement étrillée elle aussi par les tirs des défenseurs retranchés dans les ruines des habitations.
Malgré de lourdes pertes, les Autrichiens sentaient que les Français pouvaient craquer : 1 seule unité bleue à détruire, et ils l'emportaient, malgré de lourdes pertes! Au son du tambour, les fantassins autrichiens chargèrent leurs homologues impériaux au centre du champs de bataille. L'engagement initial se déroulait bien. Les Français avaient avancé leur mobile artillerie de façon à couvrir leur infanterie, et le général Von Wanzerberg hésitait : une charge audacieuse de la réserve de cavalerie légère pouvait clore le bec aux bouches à feu dangereusement proches des fiers fantassins crèmes...
Sans doute trop prudent, Von Wanzerberg décida de pousser davantage son infanterie. La tournure des événement sembla lui donner raison, jusqu'à ce que, éreintés par les vagues successives des Français, les unités autrichiennes flanchent et se débandent par leur flanc droit, devant les canons impuissants!!
Horreur et désolation... l'ogre corse allait encore une fois l'emporter. Mais pas de doute, la prochaine coalition serait celle de sa chute!