Et bien quel week-end ! C’était fameux…
Tout d’abord, vous trouverez le compte-rendu de la bataille de Gettysburg, notre projet annuel, l’apothéose…
ICI!Avant même les premières lueurs de l’aube, les mousquetaires de l’infernal (lisez : les doux-dingues que sont Godaille, MrPoum, Lotharius et moi-même) se réunissent en un lieu connu d’eux seuls…pour entamer le périple – que dis-je, le pèlerinage- jusqu’à Vaire sur Marne.
Après un trajet rythmé par les discussions à propos de possibles projets improbables, un petit-déjeuner français dans la bonne humeur et quelques heures de routes, nous arrivons !
L’accueil de nos amis, les Dragons de Vaire, est fidèle à ce qui est maintenant une tradition : chaleureux et amical. Les autres passionnés présents sont tout aussi sympathiques, tout le monde se salue (« Chez nous, c’est quatre… » « Désolé, je réserve la bise aux femmes »… Eeeet, mais qui voilà ! ») A peine arrivés, ça discute déjà règles en catalan, soclage en triangle et duchesse en habit-veste à retroussis passepoilés. On est pas fans de la convention pour rien
Une belle grande table attend nos décors et petits soldats, en plein centre de la salle – ô joie ! Le cœur battant la chamade, nous nous précipitons afin de « dresser la table » le plus vite possible, sans même prendre le temps d’avaler un café ni les croissants prévus par nos amis – Godaille nous encourage « Allez les gars, on monte la table, du nerf ! », Lotharius check la carte (« Plus à gauche, nom d’un chien ! »), MrPoum sort des kilos de fantassins de ses boîtes de biscuit (« Faites de la place, il faut tout placer »), et votre serviteur écrase tout ce qui est déjà en place à coups de routes silicones / fouets. Bref, c’est le b… et en un tourne-claquement de doigt, on y est : Gettysburg, ses bois, ses coteaux, ses vallons… et un peu plus de 1200 figouzes qui gambadent allègrement, déjà alignés en fonction des positions historiques du 2 juillet 1863 (la date de mariage prévue de la très gracieuse Miss Appletown, mais aussi celle de la 2ème journée de combat de la bataille !) On est prêts. La bataille n’a pas encore commencé, et on ne se bat pas le ventre vide, dit-on… Sus au café-croissants !
Cette convention, la Chevauchée des Dragons de Vaire, mise sur la qualité des tables présentées et leur animation. Nous avions initialement prévu une table d’environ 180 x 200, et pensions présenter les 3 jours de la bataille. Après examens, le Très Honorable Président de la Convention, MoiPasFou, nous a suggéré – à raison- de rendre notre projet plus adapté à un démo ou initiation – d’où le format réduit au niveau du terrain et de la journée.
Une fois les salutations faites, la table montée, le ventre plein, les incorrigibles mousquetaires de la dernière braderie furètent déjà dans les cartons reluisants du bring&buy… du blister de hussites minifigs à 1 euros aux décors 15mm à bas prix, il y a déjà de quoi déjà envisager un 128459ème projet (tout à fait raisonnable, bien sûr…) pour 2018. A ce prix, on ne peut pas passer à côté.
ENFIN… il est temps de se recentrer sur la cerise du gâteau qu’a constituée notre année 2018, consacrée à la préparation de cette foutue bataille de Gettysburg…
Rrrrrrrrrrrrrrrrroulements de tambours… fifres et trompettes !! Dès les premières minutes, nous sommes pris par la bataille… je vous invite à en consulter le compte-rendu de MrPoum !
Entre les tours de notre très furieuse bataille, l’un ou l’autre des belligérants tente de s’éclipser sur le Bring and Buy, vers les stands des marchands de plomb présents, ou vers les superbes tables qui remplissent la salle… Et là, je peux vous dire qu’il y a du niveau ! A titre tout à fait personnel, j’ai adoré le soclage de la table présentant la bataille de Balaclava, avec des régiments constitués soclés…sur des ovals ! Audacieux… et magnifique. Le château nippon qui dominait la table Saga : Legend of the Five Rings était aussi du plus bel effet… tandis qu’une somptueuse table proposait une variante de Saga, mais à la sauce Game of Thrones. La table Tercios remportait évidemment mon adhésion inconditionnelle, avec de gros Tercios en 28mm. Les décors des tables Dead Man’s Hand et Dracula’s America (le marais lugubre… magnifiquement réalisé) étaient splendides aussi. Le dimanche, les chevaliers d’un véritable maître du « freehand » m’ont littéralement abasourdis ! Et il y avait tant d’autres choses…une initiation à Chef de Char, du FoW, divers jeux Star Wars, une table d’initation à Sworpoint, une pour DBA, du Black Powder… et j’en oublie certainement – honte à moi.
Vers 17.00 Heures, terrassés par la fatigue, nous arrêtons les frais pour la journée – notre bataille est en plein moment critique, au Tour 8/12, et nous préférons stopper juste avant d’entamer ce tour 8. La fin de journée n’est finalement sonnée par nos amis organisateurs qu’1.30 heure plus tard, mais nous avons ainsi l’occasion de regarder un peu plus tout ce qui nous entoure – l’effet bambin dans la cave du Père Noël… Un petit apéro (il faut ici saluer le courage moral de nos hôtes, qui ne proposent aucun alcool durant la journée – on est tactiquement opérationnels plus longtemps qu’à l’habitude…) est dégusté avant de nous convier au restaurant – thai, pour l’occasion. Pour un prix d’amis, nous profitons d’un repas délicieux, entre convives de qualité ! Vos serviteurs épuisés trouvent même le courage de jouer une partie de Wings of War/Glory sur les mange-debouts de l’accueil de l’hotel Formule 1 qui nous sert de refuge (de fortune) pour la nuit. Mon Albatros survit 4 tours… Ce jeu me hante…
Une bonne nuit plus tard, nous entassons des provisions sous la forme de brioches, couques, croissants et pains à la chocolatine croissantée… et retournons au front. Le dimanche est aussi passionnant que le samedi. Notre furieuse bataille continue, la règle nous plaît toujours autant, et de nombreux admirateurs viennent contempler les lancés de dés artistiques de Godaille – qui doit être l’unique joueur aux dés pipés – sur la face 1. Blague à part, notre table rencontre son petit succès – ce qui fait toujours plaisir.
Evidemment, une telle débauche de chouette tables, de passionnés passionnants, et l’ambiance enfièvrée qui nimbe notre fine équipe ne peut que laisser un « goût de trop peu »… j’aurais ainsi voulu tester To The Strongest, animé par notre ami Tizizius, discuter de Saga 2 avec l’équipe de Studio Tomahawk, par exemple.
Les photos arrivent... demain, promis!