KAISERSCHLACHT 1918UNE CAMPAGNE A LA CLOSE COMBAT
Je vous présente mon projet qui se décompose en trois grands scénarios qui seront joués séparément lors des trois prochains ODIT
Chaque scénario portera sur une des phases clés de la dernière offensive allemande en 1918
Chaque bataille se déroulera sur une grande table de 3 M sur 2 M
Le premier scénario concerne les combats entre la 36ème division d'ULSTER qui va devoir affronter le XVIIème corps allemand
Voilà le secteur de la 36ème division près du canal de ST Quentin; la division est déployée dans un système de tranchées mais en raison de problèmes d'effectifs qui concerne d'ailleurs toute la 5ème armée britannique, les anglais ont eu l'idée d'installer des redoutes qui s'appuient les unes les autres
A l'aile droite on trouvera le village fortifié de Gauchy ( 13 ), la redoute Racecourse ( 14 ) et la redoute Jeanne d'Arc ( 19 )
A l'aile gauche on trouvera la redoute Ricardo ( 1 ) avec en face des marais, la redoute Quarry ( 5 ), la redoute Bodicea ( 10 ), la redoute Station ( 15 )
La bataille se déroula le 21 mars 1918 de 9:40 du matin à 9:21 du soir où les anglais finirent par se retrouver derrière les marais
Il faut savoir que la division a souffert comme toutes les autres divisions de près de 5 heures de bombardement apocalyptique à tel point que toute la zone est plongée dans un enfer de gaz et de fumigènes ce qui rendait inopérant le système d'appui des redoutes
En une seule journée, la division accusera plus de 2300 prisonniers et 267 tués
Voici un petit résumé ( à faire évoluer ) du fonctionnement de la campagne :
OBJECTIFS- 10 OBJECTIFS SUR LA CARTE
- DONT 1 qui représente le point d'entrée de l'attaquant
- la partie s'arrête si tous les objectifs de la carte sont contrôlés par un camp ou si l'ennemi a perdu complètement ses deux compagnies d'infanterie et ce même si ils restent des troupes de soutien
- le point d'entrée ne peut jamais être capturé
- Un objectif ne peut être à moins de 30 cm d'un bord de table
DEPLOIEMENTChaque joueur dispose de la carte de la bataille où il indique en secret le déploiement de ses troupes.
Puis on déploie ses figurines en même temps.
On peut déployer ses unités n'importe où à l'intérieur de sa ligne de front mais toujours à 45 cm de tout objectif ennemi ou d'une autre unité ennemie
- chaque camp dispose du même nombre de troupes ( deux compagnies ) avec un système de renforts simples et des unités de soutiens
- chaque bataille dure 30 minutes après ce temps écoulé, soit l'objectif est pris ( attaquant ); soit il est conservé ( défenseur )
- les figurines sont enlevées et redéployées en fonction des objectifs pris ou perdus ( évolution de la ligne de front )
L'avantage est que nous avons le déroulement d'une campagne sur une seule table avec des affrontements sans temps morts car les protagonistes débuteront en général la partie très proches l'un de l'autre.
Pour ceux qui connaissent je me suis inspiré du système de la série des jeux PC Close Combat
RUPTUREVos troupes peuvent devant des pertes importantes décider de battre en retraite.
A la fin de chaque tour du joueur, il lance 3D6 et compare avec le nombre d'unités détruites, si le score est inférieur toutes vos troupes se replient
L'adversaire peut choisir deux objectifs ( connecté à un objectif qu'il vient de prendre ) qu'il capture immédiatement
LES BATTLEGROUPVoici les deux battlegroup pour les deux camps
Le principe est simple, en bas vous avez vos trois pelotons ( deux pelotons d'infanterie et un de soutien )
Ces pelotons vont subir des pertes, pour chaque arme d'appui ou de peloton détruit ou réduit à moins de 5 figurines ou à 25% de leur effectif de départ , vous devrez puiser dans votre reserve Pool et déduire 1 de votre réserve jusqu'au zéro
Au moment où votre dernier peloton ou arme d'appui est détruit et que vous n'avez plus de reserve, vous entourez alors la tête de mort du peloton concerné
simple non !
Je posterai d'autres photos sur la création des redoutes, des marais...
à suivre donc
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Mer 09 Nov 2011, 21:42
Je vais esayer de faire au moins 3 bâtiments en ruines "aménagés" (plutôt que fortifiés). Pour qu'ils soient réellement fortifiés, je crois qu'il faudrait effectivement intégrer les ruines à une table, car en général, les hommes creusaient dans le sol et se servaient des restes de murs comme protections supplémentaires.