Films de Samurais

Je suis dans ma phase cinéma

Voici les quelques films que j'ai eu l'occasion de voir ces 2 dernières semaines :

Kagemusha

(Akira Kurosawa - 1980 - Douxième meilleur film selon la presse!)

Synopsis sur Allociné :

Citation :

En 1573, le Japon est le théâtre de guerres incessantes entre clans rivaux. Le plus puissant de ces clans est commandé par Shingen Takeda. Au cours du siège du château de Noda, Takeda est blessé à mort par un tireur embusqué. Pour éviter que son clan perde de sa cohésion dans des luttes intestines, Shingen demande que sa mort reste cachée pendant trois ans. Un ancien voleur, épargné pour sa ressemblance avec le seigneur de la guerre, fait alors office de doublure avec la complicité des généraux, afin de duper leurs nombreux ennemis à l'affût

Subtil, halletant, touchant, ce film est véritablement un chef-d'oeuvre, une véritable révélation pour moi... Après l'avoir vu, j'ai eu peur d'être déçu par tous les prochains films que j'allais voir....

Ran

(Akira Kurosawa - 1985)

Après avoir vu Kagemusha, je pensais que j'allais être un peu déçu par les films suivants.... Et bien je l'ai appris après, mais en fait le premier à servit de test à Kurosawa pour Ran.... ET là, c'est vraiment la REVELATION .

Synopsis, toujours su Allociné :

Citation :

Dans le Japon du XVIe siècle, le seigneur Hidetora Ichimonji décide de se retirer et de partager son domaine entre ses trois fils, Taro, Jiro et Saburo. Mais la répartition de cet héritage va déchirer la famille.

Les scènes de bataille sont impressionnantes, épiques, les dialogues profonds et intenses, les personnages très attachants (ou pas du tout justement! - Mention spéciale pour le fou et pour Saburo )
Je crois pouvoir dire qu'il a dépassé Dead Man au titre de mon film préféré....

Ame Agaru - Après la puie

(1999 - Takashi Koizumi)

From Allociné :

Citation :

Dans le Japon feodal, un groupe de voyageurs est bloque par la riviere en crue dans une petite auberge de campagne. Parmi eux se trouvent Ihei Misawa, un ronin, samourai sans maitre qui excelle dans l'art du combat, et sa femme Tayo, qui ne vit que pour l'amour de son mari. Apres la pluie, Ihei decide d'affronter les maitres d'armes des dojos de la region en echange d'argent et de nourriture. Pris sous la coupe du seigneur Shigeaki, il devient le maitre d'arme de son fief, mais les rivalites sont nombreuses.

Il se dégage du film une aura de "zenittude", très particulière... Le héro Ihei Misawa est un ronin vraiment très habile au sabre, mais il est d'une philosphie tellement pure, désintéressée et si "bon" qu'on en oublie que tuer est son métier, dans un sens. C'est un très beau film, dont je ne suis pas du tout certain d'avoir vraiment compris toutes les métaphores, sous entendus et autres symboles en une seule vision.... Mais il m'a nettement moins impressionné que les 2 précédents par exemple.

A voir également :

Le château de l'araignée toujours de kurosawa

Le passage du grand boudha qui est une adaptation du roman de Eiji yoshikawa : "la pierre et le sabre + la parfaite lumière" ou comment Takezo le bourrin s'est transformé en magnifique musashi miyamoto :-)