Bonjour à vous, chers habitués.
Encore une fois de plus, je vais encore donner cette impression de frapper fort dans le domaine du décor alors qu’il n’en est nullement question, ici. (Enfin, de prime abord)
Dans les différents projets que j’ai croisé sur le net, certains étaient intéressants et d’autre moins et je ne considère pas mes réalisations comme étant dans l’une catégorie ou dans l’autre.
En fait, je pense que je me trouve dans la moyenne de ce que l’on peut voir habituellement.
Aujourd’hui, j’ai décidé de mettre ici et en lumière un de mes projets qui ne restait que quelque part dans un tiroir de ma mémoire et de vous faire partager cette idée.
Ce projet va se dérouler en plusieurs phases bien distincte et qui demandera un certain temps, et bien que je sois toujours sur des autres projets en cours, je voulais me tâter un peu plus quant à une étude primaire.
Les phases suivantes font partie de la première approche du projet :
- La recherche de documentation
- La mise en place d’une planification
- Etudier les cohérences d’échelle
- Passer à la réalisation
Alors à vous, je vous souhaite la bienvenue dans les rues de Minas Tirith…
“IN THE STREETS OF MINAS TIRITH PROJECT”
Pourquoi à nouveau reprendre le Thème de Minas Tirith alors que celui-ci a déjà été abordé par d’autre auparavant ?Parce qu’actuellement, je n’ai rien encore sur Minas Tirith et que l’architecture Gondorienne me plait assez de par ces lignes et ces structures à niveau.
Cependant, je ne me fixerais pas à réaliser la citée qui comprendrait les champs du Pelennor.
En fait, mon objectif et de me concentrer uniquement sur un quartier précis.
Pourquoi « Les rues de Minas Tirith » ?Pour changer des terrains plat de bataille habituelle et de me tourner vers le combat de rue classique, appelez aussi combat urbain.
Le combat urbain est pour moi, l’un des plus difficiles à gérer car chaque lieu peut devenir stratégique de par sa configuration propre. (Passage étroit, habitation, barricade, …)
De plus le combat de rue ne demande pas l’utilisation de la cavalerie alors qu’en plaine celle-ci sera d’autant plus efficace.
Le combat urbain est une bataille à escarmouche se déroulant à certain lieu bien précis alors que celle se déroulant en plaine permet l’utilisation dune armée de masse.
Et puis surtout, dans ce type de bataille, le choc des rencontres des protagonistes peut être très violent car il faut savoir que chaque mètre perdu devra être récupérer alors qu’en plaine, un mètre perdu peut être contourné.
Pourquoi se focaliser sur un quartier principalement ?Le quartier ne représente qu’une partie de la ville, et à l’encontre de réaliser une ville complète où l’on risquerait de si perdre lorsqu’on passe en phase de jeu, un quartier peux permettre de localiser des mini champs de bataille beaucoup plus exploitable et à gérer qu’un grand.
Le quartier principalement visé ici, tourne sur la place d’entrée, l’accès au premier niveau et second niveau, là où le combat au corps à corps à fait le plus de ravage lors de l’attaque des troupes du Mordor.
L’échelle du décor ne posera-t-elle pas un problème ?Réaliser un décor pose toujours une problématique quant à son échelle, mais on peut pallier à cela si on se donne les moyens d’analyser tout les éléments du décor en y intégrant un bon compromis.
Parfois, il est nécessaire de supprimer certains éléments car ceux-ci n’auront pas d’utilité propre en termes de jouabilité, mais on gardera les éléments qui ont un aspect stratégique ou récurrent.
L’autre problème d’échelle concerne l’utilisation optimum de la surface de jeu.
Plus on placera des éléments de type « fermé », plus la surface de jeu diminuera.
Prenons un exemple à l’intégration d’une habitation avec porte et fenêtre fermée et dont le toit est en pente et non jouable à l’intérieur, cela fera perdre irrémédiablement de la surface, hors si l’on préconise un toit plat, on peut réutiliser cette surface en hauteur ou bien encore avec un système de toit en pente amovible qui permettra de donner une autre dimension à une bataille, car jouer à l’intérieur des bâtiments apporte un point plus réaliste.
Le plus grand des compromis à faire et de savoir « concentrer » son décor, et cela demande certain sacrifice de surface de jeu pour permettre à d’autre surface de jeu de s’y intégrer.
Dans le cas par exemple de la place d’entrée de Minas Tirith, j’avais déjà réalisé un plan à l’échelle des figurines GW et celui-ci prenait une surface de 80 x 80 cm globalement avec les façades des bâtiments intégrés, la place elle-même ne prenant que 60 x 60 cm.
Photo : Plan pour une table de 80 x 80 cm
Dans le projet “IN THE STREETS OF MINAS TIRITH PROJECT”, la même place est réduite à une surface approximative de 40 x 40 cm, par contre la perte de 33% compensera à avoir les tours et la porte d’entrée ainsi que les bâtiments entourant la place.
Ce choix de réduction est motivé par le fait aussi, que lorsque je joue, je n’utilise pas de cavalerie car j’estime que pour en profiter à 100%, il est impératif d’avoir une grande table de jeu afin de pouvoir faire des manœuvres de contournement sans risque, ce qui est un apport plus tactique, et puis lorsqu’on regarde extérieurement de déroulement d’une partie de SDA, tout tourne principalement à 60% sur des corps-à-corps et le reste sur des mouvement courts et des phases de tirs.
Photo 1 : Plan du quartier.
Photo 2 : Quadrillage par 30 x 30 cm (en rouge)
Photo 3 : Quadrillage par 10 x 10 cm (en rouge) et par 2 x 2 cm (en blanc)
Quel est la première approche de ce décor ?En tout point de vue, j’estime qu’il est impératif de voir la faisabilité de ce projet ainsi que d’évaluer les différents risque de contrainte auquel ont peux s’exposer avant de passer à la réalisation.
Pour ce faire et en reprenant le plan de quartier, j’ai d’abord dispatcher des figurines à différent endroit du décor (Voir photo 1 : Les petits ronds jaune représentent les soldats et les grands, les cavalier ou troll), ceci me permet d’avoir une idée plus globale sur les différents passages.
Ensuite j’ai évalué les points du décor sur lesquelles je devais me focaliser (Voir photo 2) :
- 1. La porte d’entrée principale
(a)- 2. La place du Roi
- 3. La rue du marché.
- 4. La place du marché
- 5. Les remparts de Minas Tirith
- 6. La porte d’accès au premier niveau.
(b) (voir photo du film ci plus haut avec les arches)
- 7. La grande rue du premier niveau.
- 8. La porte d’accès dans le roc
(c) (voir photo du film ci plus haut avec le troll)
- 9. Escalier d’accès au second niveau (Innovation de ma part)
- 10. La grande rue du second niveau.(avec 12)
- 11. La porte d’accès dans le roc
(d) (dans un tunnel apparent en coté de la table de jeu)
- 12. Accès à la citadelle et à l’arbre blanc du Gondor… (Objectif final du Mordor)
Et en finalité de l’approche, j’ai imaginé le positionnement des soldats du Gondor en cas de défense de la ville. (Voir photo 3 : Les ronds blancs représentent les soldats).
A ce niveau j’ai développé les zones de combat intensif ainsi que les passages étroits ou les combats seront d’une violence inouïe.
Il va de soi que la première zone de combat sera irrémédiablement les remparts eux même, mais après ?...
En cercle rouge : Les passages étroits.
En ligne rouge : Les portes d’accès (4 en tout, voir ci plus haut :
a, b, c et d)
En encadré vert : Les zones large de combat
En zone grisée : Les passages couverts
Les flèches jaune : Le parcours à suivre par les troupes du Mordor pour attaquer la citée
Quel est le premier constat que l’on pourra se faire avec cette première approche ?On remarquera que le décor apportera beaucoup d’inconvénients dans un premier temps mais qu’il y aura des avantages intéressants selon la manière où le défenseur placera ses figurines.
Tout d’abord le décor ressemblera à un mini labyrinthe linéaire où l’ennemi devra se forger un passage obligé, de plus ce trajet, serpentant sur la table de jeu, obligera à profiter de toute la surface de jeu proposée et aucun endroit ne pourra être mis de côté car il y aura dans chaque endroit particulier des actions qui devront être menée.
- Citation :
- 1er Constat : En comparaison avec une table de jeu plane où elle sera traversée de part en part, ici il faudra multiplier au moins par 3 sa distance de mouvement pour traverser la table de jeu.
Les différentes hauteurs proposées par le décor et les niveaux vont donner l’occasion au défenseur la possibilité d’utiliser ses archers de façon optimale car leurs lignes de vue seront libres et dégagées, et non obturé comme sur un terrain plat où il faut toujours faire attention à ce qu’un allié ne bloque pas le tir.
- Citation :
- 2ème Constat : Le combat urbain est mis en avant par ses possibilités de tirs qui obligeront les attaquants à se jouer des couvertures.
A l’encontre du Gouffre de Helm où il n’y a que la présence d’une porte d’accès principale et de deux lignes de rempart, ici, on se retrouve avec trois lignes de rempart et quatre portes à passer. La difficulté de passage est rehaussée largement.
- Citation :
- 3ème Constat : L’approche de ce type de décor va fortement donner du fil à retordre à l’attaquant car dés avoir traversé la première ligne de défense, la bataille ne sera pas largement gagnée. Il faudra y mettre les bouchées doubles, si pas triple pour y arriver.
REMARQUE PERSONNELLE :Ce décor ne sera pas réaliser en une palque de 120 x 120 cm, mais bien en 4 plaques distinctes de 60 x 60 cm.
Cela permettra par exemple de ne pas forcément reconstituer la bataille à son échelle mais de jouer des "parties courtes" de la bataille.
En bref pour cette première analyse on remarquera que la réalisation de ce projet risque de créer beaucoup de tumulte et il y aura encore du pain sur la planche.
En ésperant que cela donne encore de nouvelles idées et inspiration à d'autres et nouveaux venus présents ici.
Salutations à tous
Jack
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Sam 11 Déc 2010, 22:36
moi qui entendais déjà le doux bruit du scalpel sur le carton plume 