Je n'ai pas su le visiter hier, pas eu le temps avant l'heure de début de l'Afterworks, mais d'après Havoc, il en vaut largement la peine!! Et ce que j'ai vu m'a franchement fait envie! Alors que les musées de mon enfance présentaient des collections poussiéreuses, avec la mise en avant de "pièces rares" qui n'intéressaient que les amateurs avertis, la politique des musées modernes s'attache à faire vivre les événements ou l'époque, et c'est certainement plus porteur pour le grand public.
Après plusieurs mois, Havoc et moi avons donc enfin pu nous refaire une bonne partie de Bolt Action. Après réflexion, on regrette un peu de ne pas avoir plus découvert les autres tables : la superbe table "Ardennes" de Thib-0, la fameuse table Débarquement de Jack Rackham et une très sympathique table en 15mm que présentaient de non moins sympathiques joueurs qui venaient de loin! La prochaine fois, nous animerons notre table en mode participatif, et nous jouerons une partie sur une autre table que la notre
Notre première partie mettait aux prises 1000 points de chaque côté, Heer contre Britanniques, sur la table de bocages de Havoc. Nous commençons à bien connaître la règle, et le rythme de la partie s'en ressentais, point de temps morts! Havoc et moi ne sommes pas du genre à réfléchir 15 minutes avant de décider d'un mouvement ou d'un tir, et nous avions décidé de jouer dans l'optique fun et rapide.
Les trois premiers tours furieux et disputés virent la progression des troupes britanniques vers les couverts du centre de la table, au prix de pertes limitées, mais sans en infliger chez l'ennemi - un barrage d'artillerie allié cloua la grosse partie de l'infanterie allemande pour 2 tour, tandis que le Puma, un SdKfz rempli de troupes et le Stug se mettaient en place.
la route centrale allait devenir le théâtre d'un furieux combat entre le Stug et les moyens antichars alliés combinés : Sherman M4, équipe PIAT et canon antichar de 6 livres.
Cependant, le soutien aérien demandé par l'observateur allemand depuis le premier tour allait tout changer...
Nous testions également pour la première fois l'utilisation du soutien aérien! C'est d'une efficacité déconcertante, MAIS :
c'est si destructeur que le seul jet de dé pour faire entrer en jeu l'avion décide à lui de la partie, à peu de choses près...
Lors de cette première partie, une erreur d'appréciation du pilote (vu le nombre de mauvais résultats aux dés que Havoc et moi sommes capables de faire, c'était prévisible en fait
) et la moitié de sa propre armée part en fumée! Franchement déçus de voir cette partie épique se terminer de cette manière, nous avons préféré amendé la règle et le résultat fut plus acceptable : Le Stug allemand fut détruit, mais aussi mon Lieutenant et une section d'infanterie.
(La photo est celle de notre début de partie suivant, mais après le passage - au bon endroit, ce coup-ci du Focke Wulf, même résultat : une moitié d'armée détruite - nous avons décidé de stopper l'utilisation de ce très efficace mais peu gratifiant moyen de destruction d'armée... Je ne pouvais par contre tout simplement pas résister à l'envie de mettre une photo de la magnifique maquette de Havos, en action!)
Mon Sherman, en bonne position pour affronter le Stug maintenant détruit, l'était beaucoup moins pour résister aux panzerfausts de la section allemande qui s'était bien rapprochée de son flanc droit... Mes Tommies s'étaient précipités vers la menace pour tenter d'empêcher la destruction du char, mais leurs tirs se révélèrent pitoyables, et la riposte allemande eu raison du Sherman...
Mon flanc droit était en mauvaise posture, car je ne disposais plus de moyens antichars, pour atteindre son Hanomag, malgré ma supériorité numérique sur cette moitié du champs de bataille. Jusqu'à ce que... un tir de mortier moyen particulièrement chanceux ne détruise le transport blindé, du premier coup! Suspense...
De l'autre côté du champs de bataille, par contre, un Bren Carrier, le spotter d'artillerie et le canon antichar moyen se retrouvaient un peu démunis face à la quasi totalité de l'infanterie allemande, qui avait retrouvé ses esprits, et au Puma qui la soutenait... Manquant d'infanterie, mes troupes ne purent tenir les positions, se retrouvèrent débordées mais sans trop de pertes.
L'heure du bilan était arrivée : quelques tours de plus auraient sans doute vu de furieux combats car si nous avions chacun perdus pas mal de troupes, il restait largement de quoi continuer la bataille, mais elle aurait certainement duré longtemps : le gros de nos troupes étaient à présent assez éloignés.
Au final, les Allemands de Charles remportent la partie d'une centaine de points d'écart, tout à fait représentatif de la partie : acharnée, avec un meilleur emploi combiné infanterie - blindés!
Et encore un TOUT GRAND MERCI à Thib-0 et à toute l'équipe du musée !!!