P.L. VI - Berlin ... "CHECKPOINT CHARLIE" (La Totale!)

P.L. VI - Berlin ... "CHECKPOINT CHARLIE" (La Totale!)

Vous retrouverez ici toute l'interface du jeu et ce qui est attrait à l'épisode "Checkpoint Charlie"...


Le Checkpoint Charlie était l'un des postes frontières berlinois qui, lors de la guerre froide permettait de franchir le mur qui divisait la capitale allemande entre le secteur Ouest et le secteur Est. Il se situait sur la Friedrichstraße, à la frontière entre les districts de Mitte (en secteur soviétique) et Kreuzberg (en secteur américain).

HISTORIQUE :

Après l'effondrement du Troisième Reich en 1945, l'Allemagne est devenue un pays occupé. Les quatre zones d'occupation qui se répartirent sur le territoire allemand, y compris sur sa capitale Berlin, se regroupent bientôt en deux blocs antagonistes : l'Est sous occupation soviétique devient la République démocratique allemande (RDA), tandis que l'Ouest sous occupation britannique, française et américaine se constitue en République fédérale d'Allemagne (RFA). Les différents « points de contrôle » (Checkpoint en anglais) établis entre les zones occidentales et orientales ont reçu les noms de code :

- Alpha : entre Helmstedt (Basse-Saxe, RFA) et Marienborn (Saxe-Anhalt, RDA) pour la Bundesautobahn 2 ;
- Bravo : entre Drewitz (Brandebourg, RDA) et le quartier de Nikolassee (Berlin-Ouest, RFA) ;
- Charlie.

« Checkpoint Charlie » était alors réservé au passage des étrangers, des personnels diplomatiques et des échanges de prisonniers, étant le point de passage obligé pour les véhicules occidentaux, les piétons pouvant également transiter par la gare de Friedrichstrasse.

Ce Checkpoint fut établit à la limite des quartiers de Mitte (secteur soviétique) et de Kreuzberg (secteur américain), c'est-à-dire au croisement avec la Zimmerstraße, dont le mur suivait alors le tracé dans cette zone. Moins du tiers de la largeur de cette rue resta ouvert à la circulation dans le secteur occidental. Dans le secteur Est, au contraire elle laissa la place à un No man's land allant jusqu'à quelques dizaines de mètres de largeur et impliquant donc la destruction des immeubles riverains.


Si, côté ouest-Berlinois on se refusa de construire des bâtiments permanents, se contentant d'une simple guérite placée sur un terre-plein au milieu de la chaussée, coté Berlin-Est il en fut tout autre. En effet, l'infrastructure sur le côté opposé fut agrandi au fil des ans pour inclure non seulement le mur, mais aussi des miradors et des chicanes, un vaste hangar barrant la trajectoire tant de la Friedrichstraße que celle de la Mauerstraße et comportant plusieurs files d'attente dans lesquelles les voitures et leurs occupants ont été vérifiées.

Il restera pendant toute la guerre froide un des points de tension entre les deux « supergrands », notamment lors de la construction du Mur de Berlin. Le 27 octobre 1961, chars et soldats des deux camps se font face pendant une journée, suite à un différend sur la libre circulation des membres des forces alliées dans les deux moitiés de la ville (les soviétiques exigeant de contrôler les soldats occidentaux qui pénétraient à Berlin-Est).


Les Checkpoints ont été maintenus pendant la guerre froide jusqu'à la chute du Mur de Berlin en 1989 (la réunification de l'Allemagne intervenant en 1990).

Source de l'article : Wikipédia

LES PIONS et le PLATEAU DE JEU :

Vous avez ici, des pions doubles faces et des pions simples faces.


Dans les pions double faces, nous retrouverons un personnage civil en verso et en recto 4 identifications :
- Passeport OK : La personne est en ordre avec ces documents.
- Marché Noir : "Bien essayé, mais les bouteilles de Vodka ne sont pas destiné pour les capitalistes!"
- Transfuge : "Alors comme çà vous êtes professeur en science astronautique? Ca tombe bien, on veux aller dans l'espace avant les américains!"
- Espion : "Mmmm... çà sent pas bon pour vous cher ami! Je pense que vous allez nous servir de monnaies d'échange pour libérer des compatriotes!"

Dans les pions simples faces, nous avons des soldats de l'union soviétique et des soldats américains.
Bien que pour le scénario "Checkpoint Charlie" les soldats soviétique sont à l'honneur, cher camarade, les soldats américains ne sont pas en reste pour d'autres scénarios de "chasse aux sorcieres communiste!"

Vous avez ici les portions de map interchangeables :


...

Jack!

Salut Soldats,

J'ai bien connu le CPC car les parents de mon beau-père, second mari de ma mère et Allemand d'origine berlinoise, habitaient non loin de là, en zone ouest.

Nous y allions deux à trois fois par an, en voiture, avec obligation de traverser une partie de l'Allemagne de l'est, ce qui nous faisait un CP pour quitter la zone ouest et entrer à l'est, puis un nouveau CP pour quitter la zone est et entrer dans Berlin ouest... et l'inverse au retour.

Mes beaux-grands-parents, si je peux m'exprimer ainsi, habitaient une petite rue qui se terminait en cul-de-sac contre le mur et souvent lorsque nous jouions au ballon dans la rue, les gardes russes nous regardaient depuis le mirador qui contrôlait cette zone.

Have a bandit day!

Salut à toi 1CC Stan, et les autres aussi,... forcément.

Et bien je te sens très curieux de tester le jeu d'une part et d'autre part j'ai l'impression que cela te fait revivre des souvenirs...

Le but est bien sur ludique dans ce cas et est inspiré d'un thème d'actualité encore "frais" dans la mémoire de chacun de notre génération.

Après avoir approché une simulation sportive, me voilà donc dans la mise en place d'un jeu d'infiltration (ou d'exfiltration).

Encore un truc qui m'est passé par la tête au départ lorsque j'ai été revoir le pont de Cahors durant mes dernières vacances.

Partir du médiéval, avec des pélerins, pour arriver à du contemporain au pied du mur de berlin en passant par la zone libre de la seconde guerre mondiale, comme tu l'as pu le constater, comme beaucoup d'autre aussi, la présentation à fortement évolué...

Merci à Mig pour l'inspiration CPC en passant... car cela m'as permis de revisité l'histoire en visionnant les différents documentaires de l'époque.
Trés intéressant... Je pense qu'à ce niveau là, j'ai quasi fait le tour de la question.

Alors pourquoi développer plus CPC que "Les Pèlerins de Saint-Jacques" ou "Zone Libre"...? (Là! Je me permet de faire une parenthèse)

A la vision des documentaires et au regard de ce que j'ai pu en lire, il y a derrière tout cela l'après guerre... et la continuité de la Souffrance.
A lire : Le mur de Berlin

Ce que j'en retiens de façon générale :
Il y a eut la souffrance de 5 années de guerre sous le régime nazi et ensuite après guerre, la souffrance d'un peuple qui a été séparé de 1961 à 1989.
La cause : Deux régime opposé! Le capitalisme et le Communisme...

La démocratie et la liberté de libre circulation et d'expression se trouvaient où à cette époque?...
Réponse : Nulle part, puisque chacun faisait sa chasse au sorciére de part et d'autre du "rideau de fer!"...

Du mur de l'atlantique au rideau de fer... il n'y a eu qu'un pas!
L'autre se fera peut être en Belgique un de ses quatre...

Un rideau de barbelés séparant la Flandre de la Wallonie avec un Bruxelles enclavé dans un mur et séparée par trois belligérants...
- La communauté Flamande
- La communaute francophone
- La communauté germanophone...

Imaginez votre séjour à la panne en passant par des checkpoint avec un drapeau au lion noir sur un fond jaune?

Bon! Hé! Rassurez vous, je prends cela avec humour et dérision, mais en attendant, permettre de revoir son histoire, c'est aussi se donner l'opportunité de batir un avenir meilleur en tirant les leçons du passé.

Comme vous l'aurez compris, hormis l'aspect ludique, il y a aussi l'aspect éducatif... et joindre l'utile à l'agréable en associant un travail de mémoire, je trouve que quelque part c'est une belle réussite et là, j'en reviens au jeu même...

Une idée simple au départ et avec un mécanisme qui l'est tout aussi simple... (je vous laisserez juge lors de l'essai)

Etant dans la rédaction de la règle même, je peux vous dire une chose...
Si au premier test, cela me parait concluant en ayant étudié les cas de figures (ou même si il y a des modifications infimes à faire), nous aurons encore là un jeu intéressant dans sa démarche, puisqu'il fera, non pas appel à l'action pure et dure, mais bien à la stratégie, à la réflexion et aussi au bluff...

Alors un petit truc à voir pour être moins con pour demain!
... Trés éducatif et bien foutu :

Le mur de Berlin en animation 3D

En en cadeau ...
Le Making OFF

Voilà donc pour le moment...

Amitié ludique à tous,
Jack

Hello...

La rédaction de la règle de jeu est toujours en cours, mais je pense que cela sera clôturé incessamment sous peu.

Alors où en suis je actuellement?...

- La partie retro historique avec explication du contexte et mise en condition a été faite.
- La présentation du plateau de jeu idem.
- Explication sur les pions du jeu idem.
- Le tour de jeu idem
- Le déplacement des pions idem.
- Explication sur la zone de contrôle idem.
- La procédure de contrôle des pions est en cours...
- Il restera aussi la rédaction d'un exemple de déroulement d'une partie (en Extra!).

- En attendant l'utilisation de point d'action a été rédigée aussi et ceci est une nouveauté.
Cela permettra au "Passeur", selon des circonstances données, d'utiliser une des trois techniques possibles pour influencer le jugement de son adversaire.
Il pourra utiliser le "bluff", "la perte de temps" ou "un passage en force!", mais selon l'utilisation de l'un ou de l'autre, les conséquences peuvent être payante ou non...
En résumé, ... "çà passe ou çà casse!"...

Vu d'ici et rédigé sur papier comme çà, cela me parait gros mais j'imagine qu'il y aura certainement un apport de tension en plus dans le jeu...

Voilà donc pour le moment...


...enfin pour le moment, c'est déjà pas mal je pense, par contre, ma recherche de documentation ma permi d'identifier ce fameux soldat qui a sauté les barbelés lors de la construction du mur de Berlin...


Il s'agissait de HANS CONRAD SCHUMAN.


Hans Conrad Schumann (né à Leutewitz, auj. incorporé dans Riesa, le 28 mars 1942 - décédé le 20 juin 1998 à Oberemmendorf, près de Kipfenberg en Allemagne) est l'un des transfuges les plus célèbres de l'Allemagne de l'Est.

En été 1961, Schumann sert comme soldat (volontaire) à Berlin-Est, en République démocratique allemande. À la grande surprise des appelés, ceux-ci sont pris à partie et insultés par les gens de l'Est comme de l'Ouest.

Le 15 août 1961, il est en poste pour surveiller la frontière, au troisième jour de la construction du mur de Berlin. À cette étape de construction, le mur de Berlin n'est encore qu'une barrière de fils de fer barbelé. Hans Conrad Schumann se met à « douter franchement » de la construction du mur.

Il faut un incident pour que la rupture soit consommée : une petite fille en vacances chez ses grands-parents à Berlin-Est demande à rejoindre ses parents de l'autre côté des barbelés. Il l'empêche de traverser, la mort dans l'âme : il comprend qu'un régime qui en arrive là peut être capable du pire[réf. nécessaire]. Dans la journée du 15 août, au coin de Ruppiner Straße et Bernauer Straße, sur le côté occidental, des gens lui ont crié Komm rüber! (« viens »), malgré la peur d'être abattu par ses collègues, il choisit son camp et saute par dessus les barbelés.

À cet instant précis, un jeune photographe Peter Leibing, équipé d'un appareil est-allemand Exakta, qui guette depuis plus d'une heure le soldat Schumann - dont le malaise devient de plus en plus perceptible - prend un cliché historique de son évasion alors que le déserteur saute par-dessus les barbelés. Quelques heures plus tard, la photographie paraît dans le journal populaire Bild, avant de faire le tour du monde et de devenir l'une des plus célèbres images de la Guerre froide.

Par la suite, Conrad Schumann s'installe à Ingolstadt au nord de la Bavière et travaille dans la firme automobile Audi. Quand le mur est tombé en novembre 1989, Hans Conrad Schuman tente de revenir chez lui, à Leutewitz. Il découvre que ses amis et le village en général l'ont rejeté, le considérant comme un traître plutôt que comme un héros, lui reprochant son geste de plus de vingt-huit ans auparavant.

Par la suite, il se met à déprimer et se pend le 20 juin 1998 dans un verger près d'Ingolstadt.

Monument en l'honneur de Conrad Schuman à Berlin

Source : Wikipédia

Voilà pour la petite histoire...

Cependant, je me permet de faire un parallèle concernant l'utilisation de l'image dans l'Histoire.

Si cette image d'un soldat sautant au dessus d'un fil barbelé à fait le tour du monde, d'autres plus intense dans l'émotionnle et le dramatique l'on faite aussi.
Rappelez vous la photo prise de cette petite fille de 9 ans au vietnam...


Phan Thị Kim Phúc connue aussi sous le nom de Kim Phuc (née en 1963) est célèbre pour avoir été prise en photographie, hurlant de douleur après avoir été brûlée vive, lors de la guerre du Viêt Nam.

Histoire de la photo

Kim Phuc apparaît sur une célèbre photo, prise le 8 juin 1972, la montrant à l'âge d'environ neuf ans courant, de face, nue sur une route après avoir été grièvement brûlée, suite à une attaque au napalm sur le village de Trang Bang.

Elle a été transportée à l'hôpital de Saïgon par Huỳnh Công Út, plus connu sous le nom de Nick Ut, le photographe de l'agence Associated Press à l'origine de la photographie (World Press Photo 1972). Il a été diagnostiqué que ses brûlures étaient si sévères qu'elle n'aurait pas dû survivre sans une prise en charge immédiate. Néanmoins après 14 mois d'hospitalisation et 17 interventions chirurgicales, Kim Phuc a pu être sauvée. Nick Ut, qui a obtenu la même année le prix Pulitzer pour cette photographie, est resté en contact avec elle par la suite.

Il existe également une vidéo, beaucoup moins diffusée, filmée par le cameraman britannique Alan Downes d'ITN (Independent Television News), qui montre les événements juste avant et juste après la prise de cette photographie.

La parution de la photographie a été retardée jusqu'au 12 juin 1972 au motif qu'elle mettait en scène la nudité frontale d'enfants, nudité absolument taboue pour la presse américaine. Après un débat au sein de l'agence de presse et une série de décisions individuelles, il a été finalement décidé de la publier en raison de son intérêt journalistique exceptionnel, mais en évitant de faire un gros plan sur l'enfant brûlée.

La véracité de ces événements et l'authenticité de la photographie, souvent présentée comme celle d'une petite fille hurlant simplement de terreur (alors qu'elle hurlait de douleur, après avoir été brûlée vive), avaient été mises en doute dès le 12 juin 1972, en particulier par le président américain Richard Nixon[4], ce qui a entraîné des nombreuses réactions, y compris de la victime, et celle du photographe Nick Ut qui devait déclarer que « la photographie était aussi authentique que la guerre du Viêt Nam elle-même »[5].

Considérée comme un témoignage vivant des horreurs de la guerre et symbole du pacifisme, Kim Phúc a été nommée Ambassadrice de Bonne Volonté (Goodwill Ambassador) de l'UNESCO le 10 novembre 1997.

Source : Wikipedia

Amitié ludique,
Jack.

Bonne nouvelle!

La règle est enfin rédigée...!!!!

Que ceux qui désire tester le jeu se fasse connaitre...
Crisis sera peut être l'occasion ...

J'en profite aussi pour vous dire que j'aurais un exemplaire de plateau de jeu à l'exemple de ceux utilisé pour "SMASH!" ce mercredi ci...

Je n'ai plus que les pions à réaliser et le tour sera jouer...!!!

Jack

Je suis partant à 100% et je testerai avec plaisir à CRISIS, si possible!!

Salut Soldats,

Je passe par Crisis comme chaque année ou presque... et serait content de tester la chose...

Have a bandit day!

Et de deux!

La grande classe.

Elégant, fun, intriguant... Je me réjouis de tester. EN plus, le cadre historique me plaît énormément....

Merci ...

Alors là c'est dit... si le mécanisme fonctionne, je cherche, je trouve et j'achète les figurines correspondante et je refait le plateau de jeu en décor 3D!
Et puis une autre version avec "La Traversée de Paris!"


Jack

Il va quand m^me falloir que tu te pointes dans un festival comme celui-là non ?

on vas en organiser un......

Bon je ne savais pas trop où poster, mais je pense être au bon endroit.

Tout d'abord, une très bonne idée que tu as eu là, comme dit hier, c'est un chouette jeu, très facile d'accès. Bref j'ai adhéré. Néanmoins une réflexion, pourquoi ne pas donner directement les trois actions possibles (trois joker) plutôt que de lancer un dé/6 pour savoir combien d'action on possède, ça permettrait une plus juste équité entre les deux joueurs, surtout quand ils changent de rôle.

Oui, on peux figer cela pour une équiter entre les joueurs si il y a un aller et un retour...

Je pense que pour simplifié cela, le nombre d'action doit être égal au nombre de garde présent sur le plateau...
3 garde = 3 actions passeur
4 garde = 4 actions passeur... etc ... etc..

Je prend note...

Citation :

pourquoi ne pas donner directement les trois actions possibles (trois joker) plutôt que de lancer un dé/6 pour savoir combien d'action on possède, ça permettrait une plus juste équité entre les deux joueurs, surtout quand ils changent de rôle

Citation :

3 garde = 3 actions passeur
4 garde = 4 actions passeur... etc ... etc..

Bien vu!
J'ai également testé le jeu et il est franchement intéressant.

Bien que n'ayant pas testé (Je trouve que CRISIS n'est pas un endroit pour jouer : trop de bruit, de monde, de tentations.... ), j'ai pu observer la petite initiation de Vadek, et j'ai trouvé que "la sauce prend"!

Jack, ton jeu a un avenir!