En ce samedi 5 avril 2014, de bonne heure malgré un certain retard (ma chance du jour sera...capricieuse...), Esmbel, MrPoum et moi-même nous rendions la convention du club des
Immortels de Paris-Ouest, à Levallois, près de Paris donc.
Après quelques heures de route bien agréables puisque dans une excellente humeur et remplies de discussions très intéressantes sur des sujets divers et variés, nous arrivâmes place du Général Leman, dans le parking sous-terrain du même nom. Le site de la convention n'était pas le site habituel, des contraintes liées aux élections en France ayant forcé les organisateurs à délocaliser.
A peine nous fûmes-nous extirpés du carrosse d'Esmbel, deux Vieux de la Vieille nous accueillirent fort aimablement, et nous aidèrent à porter le matériel jusque dans la salle réservée aux démos.
Nous fumes donc conduit à notre table -un modèle solide et bien stable.... un détail en apparence, mais ça fait toujours plaisir de pouvoir se pencher lourdement appuyé sur la table pour considérer l'évolution des troupes d'un air grave et concentré
. La mise en place du plateau de jeu, des éléments de décors et des figurines fut réalisée en un temps record, parallèlement au règlement des questions administratives et surtout primordiale du repas de midi... Nos estomacs criaient déjà famine!
Heureusement, un raid aux cuisine et nous eûmes l'excellente surprise de l'offre des croissants (d'un modèle copieux et frais, type 1866 - fin de campagne du Mascarpignolais à Ronflonflons.) avec le café, tout aussi excellent. Et oui ma petite dame, on ne se bat pas le ventre vide! Je profite d'ailleurs de ce passage pour souligner l'amabilité et la cordialité de l'accueil, ainsi qu'une idée logistique absolument géniale : une cantine mobile circulait entre les tables de jeux et badauds assoiffés pour nous ravitailler en café, bières et friandises!
Une fois repus, nous effectuâmes une brève reconnaissance des participants et commerçants présents, pour ensuite nous lancer dans une passionnante bataille de Songs of Drums and Shakos - Large Battles, directement inspirée de la bataille de Caldiero - 1796, opposant les troupes révolutionnaires françaises aux Autrichiens, dans le nord de l'actuelle Italie. Décors, figurines, scénario, Esmbel avait tout préparé pour une partie aux petits oignons, et le plaisir de jour fut omniprésent! Les premiers tours de jeu furent le théâtre de manoeuvres proches de la perfection de la part des Autrichiens, admirablement commandés, soit dit en passant (
), à tel point qu'Esmbel et MrPoum durent unirent leurs talents de généraux pour décider de la suite de la conduite des troupes révolutionnaires... Mais la malchance s'abattit sur mes dés, telle la Syphilis sur le bas-clergé... Et suite aux dramatiques échecs d'activation de tout le centre autrichien, trois tours d'affilée, je perdis toute notion de prudence et oubliai d'économiser mes troupes; lançant trop d'ordres que pour que ceux-ci soient correctement suivis.
Si les pertes furent sévères côté Français, elles furent bientôt catastrophiques chez les soldats à la crème, qui ne tinrent plus le coup et décidèrent de capituler, malgré l’opiniâtre résistance de plusieurs unités.
Claude met en place le terrain de jeu!)Les bonnets révolutionnaires ont de la gueule sur les plaquettes.Le centre du champ de bataille ne sera pas le théâtre de beaucoup d'affrontement car le village sera rapidement aux mains des Autrichiens et trop solidement défendu que pour qu'une attaque massive soit tentée. Malgré cela, les batteries d'élite françaises le bombarderont durant plusieurs heures, sans aucun effet.Sur la gauche autrichienne, un assaut combiné de 4 bataillons d'infanterie, renforcés de 2 bataillons supplémentaires, parvient à réduire au silence une partie des réserves autrichiennes, au comportement au combat particulièrement peu glorieux.Intelligents, les généraux français décident de se concentrer sur les points moins solides des Autrichiens : les flancs! En effet, le flanc droit est le théâtre d'une audacieuse attaque de 6 bataillons autrichiens, mais de solides positions d'artillerie combinées à une judicieuse utilisation des réserves étrillerons sévèrement les soldats aux uniformes de crème.